En ce début de XXe siècle nos villages sont des petites communes rurales qui restent pour l’essentiel à l’écart du progrès. Même si l’eau commence à être distribuée, les femmes lavent encore le linge au lavoir et on se sert du puits pour les usages quotidiens.
L’éclairage public est parcimonieux et dans les maisons c’est encore la bougie ou bien les lampes à pétrole qui éclairent le repas du soir. Chacun cultive un bout de jardin et élève quelques poules et lapins. La population travaille principalement dans l’agriculture et un peu dans l’artisanat.
La vie publique se déroule autour de la mairie, de l’église et de l’école, sans oublier les nombreux cafés où les villageois aiment à se retrouver et où ils peuvent aussi faire quelques courses d’épicerie ou de mercerie.
Août 1914 marque la fin de cette paisible époque : les hommes partent au front, rien ne sera plus jamais comme avant.